Compétition Mont Bouquet – manche 1/1

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Me voilà face à ma première compétition, au Mont Bouquet, après 4 autres annulées auxquelles je m’étais inscrit. En effet, les conditions météorologiques n’étaient pas propice à notre pratique. Raison pour laquelle 2 des 3 autres manches du Mont Bouquet ont été également annulées.
Pour cette seule et unique manche, les conditions semblaient généreuses sur papier. Par contre, pas de cumulus de prévu et un ciel voilé de cirrus dans l’après midi accompagné d’un vent orienté nord en surface, et nord-est en haute couche.

Cependant, les premiers décollages matérialisaient une masse d’air plutôt stable en basse couche et le début de course n’était pas facile.
On arrive à 9H00 au PC de course à Seynes avec un accueil chaleureux. En levant la tête, le ciel est dégagé, et le vent météo annoncé incite les organisateurs à déplacer le décollage au Serre de Barre.

Comme beaucoup d’autres pilotes, je me suis inscrit la veille, la compétition des Saisie (Alpes du Nord) étant annulée à cause des conditions météorologiques attendues. Ainsi, nous nous retrouvons à 35 dans cette compétition, dont une dizaine appartenant au pôle espoir de Font-Romeu.

Après les inscriptions et le ravitaillement, nous partons à plusieurs navettes, la mienne contrainte de passer à l’atterrissage. Arrivé au décollage, tout le monde est prêt !
Il me reste 30minutes pour me préparer et dois gérer un soucis matériel en parallèle.

Je ne prends pas le temps de manger correctement et les pilotes commencent à décoller alors que je n’ai pas fini ma préparation. En les observant, je constate que l’instabilité est très peu marquée et que les pilotes s’extraient difficilement. C’est alors que je décide au dernier moment de passer de 105kg à 98kg de PTV en enlevant mon ballast.

Ouverture du décollage à 13H30, Start à 14H00 et fermeture à 14H30. Le créneau de 30 minutes me semble court et est inhabituel pour certains compétiteurs. Malheureusement, je décolle parmi les derniers, soit à 6 minutes avant le Start…

Au décollage, la brise disparaît peu à peu jusqu’à s’éteindre. La raison étant que les ascendances deviennent timides et me bats difficilement en conséquence. Arrivent ensuite des pilotes enrouler à mes côtés, l’extraction peut alors commencer.

Le Start est lancé, un groupe part. Les derniers pilotes dont moi continuons à atteindre le plafond avant de se lancer vers la première balise.

Sur la transition, beaucoup se retrouve vite bas faute d’ascendances. Je décide de choisir une autre ligne pour ma transition mais je m’écarte trop, préoccupé par le groupe de tête et non par mon plan de vol. Malgré cette erreur, je sais que le vent météo est très faible et n’aurai pas de difficulté à franchir la balise. Pour revenir à cette tactique, mon écart initial devait profiter de la dérive du thermique de la ville en contre-bas et des reliefs exposé en sud :

1ere balise atteinte, et étant bas, j’espère trouver un thermique sur ces légers reliefs rocailleux :

La gravité terrestre me rappelle vite à l’ordre (350m/sol) et je prospecte très longuement. Si c’était à refaire, j’aurai transiter le long des gorges côté ouest :

Après avoir longuement tourné dans de très faibles noyaux, je transite vers le village de La Bildoire pourvu de reliefs bien exposés :

Je traverse ensuite un plateau et me dirige vers les habitations, les terres déboisées et les légères collines, et trouve une faible ascendance entre temps.

Le thermique est faible mais sa dérive est parfaite. J’atteins 1137m et j’arrive aux antennes de Saint-Brès comme voulu. Positionné autour de ces antennes, je trouve mon thermique de 3m/s, atteins le plafond (1987m) et transite en direction de la 2eme balise.
A présent, j’évite de me retrouver en dessous des 1100m, couche dans laquelle la masse d’air est plutôt stable.
Au court de ma transition, j’aperçois, au bout de la plaine, un groupe bas se disloquer. Des pilotes galèrent également à transiter vers la 2eme balise et adopte un plan de vol optimiste en conséquence. Je décide de passer par le Mont Bouquet. Ma transition vers ce point est la chance pour moi de trouver des thermiques, notamment grâce à certaines barres rocheuses.

Le choix est bon, je monte à 1400m et transite vers la balise. Entre-temps, je refais le plein à 1560m et termine mon parcours tout en finesse. Bien que réussi, j’aurai du faire une légère laisse de chien, le vent météo s’étant renforcé à 16km/h.

Je boucle le circuit, termine 16eme/35, et la moitié des pilotes n’arrivent pas au Goal.

Cette épreuve m’a bien rodé pour mes prochaines compétitions et a été très enrichissante ! Je sais désormais à quoi m’attendre, que ce soit sur le plan matériel, technique, et psychologique. Mais l’apprentissage commence seulement dans ce domaine ! J’attends la mise en ligne des traces GPS pour les analyser et apprendre beaucoup sur celle-ci. Merci à l’entraîneur Alexandre.D et à Floriant.S de m’avoir fournit des conseils que je n’oublierai pas.

3 réponses

  1. Charles
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    Nice video and music. how does the axis venus sc compare to other EN-C wings ?

    • RoRo
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      Hi ! It’s very nice to share you my passion and my feeling about my wing. Until now, I flew only with a start C category, the VOLT 2 of airdesign manufacturer. It was very interresting wing to begin in C category. The AXIS VENUS SC is ranked in end C category. So, we can’t compare these wings, the Venus SC is more performing than Volt2 due to position in category. But, I’ll describe you best points about this VENUS SC : -reactive wing -communicates aerology without excess -don’t shoot in strong wind (30km/h) -precise control -take off easy without wind Good Flight ! RoRo

  2. Charles
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    Yes I can tell the wing is very well designed so great to have your feedback. I have ordered one also. I’ve been flying a few high end wings in C category so it will be good to compare. I’m looking forward to seeing how competitve the Venus SC climbs as in all other areas it seems to be very well balanced. Good luck with comps

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