Compétition Moustier-Ste-Marie : manche 2/3

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Nous sommes samedi et 5 nouveaux pilotes rejoignent la compétition. Ce sera la journée la plus optimisée en distance de vol, la météo du secteur annonçant les plafonds les plus intéressants sur ces 3 jours de compétitions, accompagnée du plus beau ciel. Nous nous attendons au vol le plus difficile !

Le circuit du jour de 60km présente 2 balises principales au nord, une première sur le Cousson et la deuxième au nord de Dignes-les-Bain où 2 routes étaient possibles. Quant au START, il est placé sur le Mont Denier et la section de fin des temps et le goal sont aux mêmes emplacements que la veille.

Sur l’aire de décollage, quelques barbulles commencent à apparaître avec une hauteur très prometteuse pour la journée. La brise est légère et il faut s’avancer suffisamment devant le décollage pour y trouver notre premier thermique.
Ça semble monter partout et les décollages s’enchaînent rapidement.

Les premiers plafonds atteignent les 1840m pour ce début de vol, soit 260m au dessus du décollage. C’est en rejoignant la zone de START que nous rencontrerons un meilleur plafond matérialisé par de jolis cumulus culminant à 2263m.

La course commence et nous partons en direction du Cousson avec un passage sur Beynes. Très sceptique, nous longeons tôt des faces ouest mais, à ma grande surprise, nous rencontrerons notre premier thermique après le START devant la montagne de Beynes. Ce sera notre unique point de ravitaillement avant l’attaque du Cousson.

Nous avons un bon visuel sur notre prochaine destination, il est important de choisir la bonne route en raison d’un effet venturi très marqué au sud du Cousson. Je commets l’erreur de prendre une dérive plus à l’ouest que d’autres pilotes, alors que ma hauteur étant insuffisante pour rejoindre le prochain sommet. A mon arrivée bien basse, je perds du temps à explorer chaque coin potentiellement déclencheur de thermique. Durant ce temps, les autres pilotes ont pris de l’avance en trouvant plus facilement leur thermique. Il aurait été plus prudent de rejoindre les grandes faces à l’ouest du Cousson car plus proche du point de départ initial, mieux orientées face au venturi, et plus générateur de thermique en raison de la nature du sol et de sa superficie.

C’est à cet endroit que 2 choix s’offrent à nous. Le premier consistant à passer par la Bigue et le second par la Montagne de Coupe.

La majorité des pilotes validera la balise suivante par La Bigue tandis qu’un pilote local, connaissant les lieux, adoptera la 2eme option. Ce sera un bon choix puisqu’il finira premier ! Bravo Corentin ! Par contre, il faut noter qu’il est plus risqué de s’y aventurer (option 2) car il y a une large zone non vachable, surtout lorsque l’on ne connaît pas la zone à survoler. Avec des conditions estivales (plafond plus haut), le risque y serait beaucoup moins élevé.

Nous partons à plusieurs du Cousson, en direction du site de vol de Courbon. Avec une hauteur de départ insuffisante, limitée par un plafond de 1960m, nous n’y parviendrons guère. Nous faisons un détour plus bas, au Sud-Ouest de Courbon sur une barre rocheuse et nous y sommes nombreux !

Nous mettons beaucoup de temps à s’en sortir avant de rejoindre Courbons, où nous rejoindrons les plafonds plus facilement et plus rapidement.
A l’issue, nous pouvons accéder à La Bigue et emprunter le chemin du retour qui se calquera sur le chemin de l’aller. Petite exception en fin de circuit, nous sommes contraint, après un plein d’altitude sur Beynes, de passer sur les avant reliefs du Mont Denier, soit à l’Ouest. En cause, un affaissement du plafond et une forte brise en fond de vallée engendrant une dérive importante des thermiques.

La longueur du parcours était long à boucler, avec une vitesse moyenne allant de 14km/h à 24km/h pour les meilleurs. Des pièges étaient à anticiper, et une étude minutieuse des transitions était indispensable. Nous sommes moins de la moitié des participants à boucler, car beaucoup de pilotes posent aux alentours du Cousson.

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