Cross Pic des Mouches > Montgardin : 134km

avec 2 commentaires

 

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Cross prévu depuis quelques jours, les conditions s’annonçaient fumante en théorie. Nico et moi nous donnons rendez-vous à Pourrière.

Au village, à 11H00, des cumulus prennent déjà forme ! Je suis de plus en plus impatient. J’adore être tôt au décollage pour analyser l’évolution de la météo.
On attend Séverine et Manu qui nous dépose au Col des Portes avec Jean-Michel.

Arrivé au décollage du Pic des mouches, nous sommes environ une quinzaine à nous préparer.
2 pilotes décollent, partent à l’Est et je démarre à mon tour à 12H00.
Ayant surveillé les 2 pilotes, l’instabilité ne me semblent pas exceptionnelle et me contenterait d’enrouler un petit thermique devant l’aire de décollage avant de partir en cross.

Départ à 1638m, un pilote me suit.

Le variomètre annonce des petites vitesses ascendantes, rien d’exceptionnel, je patiente tout de même dans ceux que je trouve. Le parcours est parsemé de petites ascendances non organisées dans lesquels il faut persister et patienter.
A côté de Rians, je cible un endroit pentu et bien exposé au soleil, avec l’espoir d’y trouver mon bonheur. C’est ma dernière « chance ».
Je commence à penser à mon atterrissage mais ce ne sera pas pour tout de suite ! En effet, cet endroit me délivre un thermique généreux ! Point bas à moins de 125m/sol et je fais mon plafond à 2023m exactement.

Je suis une petite route de nuages en me laissant dériver.

Je distingue Sisteron et vise les villes pourvues de reliefs bien exposés, pour être sûr d’y trouver mes thermiques.
Je passe derrière le sommet de Gâche et ressens une aérologie totalement différente. La brise de vallée atteint les 25km/h.
J’enroule des thermiques avec une dérive intéressante mais ne parviens pas à refaire le plafond. J’aurai du profiter des ascendances devant le Mont Colombis pour préparer une belle transition vers l’Aiguille de Chabrières. A cet instant, je visais Briançon car le ciel se bouchait tout autour de Gap.

Je pose à Montgardin où Antoine me prends en stop et me dépose à la gare. Un excellent chauffeur puisque une fois arrivé à la gare, un train pour rentrer arrivait dans les 9minutes !
Je lui souhaite une excellente poursuite d’étude dans la kinésithérapie et le remercie vivement.

2 réponses

  1. OLIVIER ROCHE
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    Oro: Whaou, très beau cross et choutte reportage. Si ça donne pas envie de voler ça ! De mon côté je vole sur le mariage d’un de mes fils le 25 Mai.
    Bons cross (le vallon des Encanaux mérite le détour, ça devait moins branler qu’a l’Escalette 😉

    • RoRo
      | Répondre

      Merci. La faible instabilité était sans doute du à l’arrivée des cirro-stratus annonçant le front chaud, bloquant la convection au sol en conséquence. Arrivé à côté de Sisteron, entre les Rochers Saint Michel et le sommet de Gâche, je me suis bien fait secoué. En effet, il y avait un changement brutal d’aérologie lors du survol de la vallée menant à Gap. Les arbres bougeaient beaucoup et je voyais le vent qui pliait les hautes herbes dans les prés dessinant des vagues. Par contre, l’instabilité était plus marqué et les plafonds plus haut mais la brise atteignant les 25km/h secouait, d’où mon pilotage au contact systématique avec l’aile jusqu’à l’atterrissage.

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